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Revue de presse du 17 décembre 2010#

JavaScript#

Maxogden#

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Il peut être parfois intéressant d’effectuer certaines opérations spatiales côté client. Si vous en avez le besoin et que vous travaillez avec le format GeoJson, alors la librairie Maxogden pourrait vous être bien utile. Son utilisation est relativement intuitive comme le prouvent les quelques lignes présentées ci-dessous. Si cette librairie, du fait de son faible son poids, peut être intéressante sachez qu'il est tout à fait possible d'en faire autant avec OpenLayers (ex centroid, intersection)

MobilyMap#

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Restons dans le domaine des bibliothèques utiles. Il vous est sûrement déjà arrivé d'avoir une image et de vouloir la transformer rapidement en carte animée. Si c'est le cas, je vous propose de découvrir MobilyMap. Facilement configurable, vous pourrez même ajouter vos propres marqueurs.

Sécurisation#

GeoShield#

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Même si de plus en plus de serveurs cartographiques (GeoServer, Deegree, 52° North...) intègrent par défaut une interface permettant de gérer les droits et les utilisateurs, l'ajout d'un composant complémentaire est très souvent obligatoire. Mais l'offre logicielle dans ce domaine est assez pauvre. Vous pouvez bien évidemment passer par un proxy HTTP ou un VPN, néanmoins ces solutions issues de l'informatique "dure" trouvent très vite leurs limites dans un cadre géographique. Par exemple, comment restreindre l'accès à des données en fonction de l’extension maximale autorisée ou alors par le type de couches... C'est là qu'interviennent les solutions de sécurisation intégrant la dimension spatiale. C'est le cas par exemple de 52° North, SecureOWS ou encore GeoShield. C'est d'ailleurs de ce dernier dont nous allons parler. En effet, via la mailing list de l'OSGEO j'ai appris l'existence de ce nouvel outil dont la version 0.2.1 vient de sortir. Aux dires de l'auteur, le Dr. Eng. Massimiliano Cannata, GeoShield agit comme un proxy qui intercepte les requêtes effectuées entre le client et les services OGC (WMS, WFS...). Sa gestion des utilisateurs s'appuie sur une logique de groupes et d'utilisateurs à partir de laquelle et en fonction des privilèges accordés il applique des règles spécifiques. Enfin, si vous souhaitez plus d'informations sur la notion de sécurisation des services OGC je vous renvoie à la présentation, Secure your GIS, réalisée CampToCamp.

CampToCamp#

Mapfish entre autres#

logo camptocamp

Puisque nous parlons de CampToCamp (C2C), attardons-nous un peu sur les différentes annonces qui ont été faites récemment. En effet, vous n’êtes pas sans savoir, que cette société est un acteur incontournable de l'Open Source GéoSpatial. A ce titre, elle intervient dans différents projets dont notamment OpenLayers. Dans un précédent billet, nous avions déjà soulevé la non prise en charge des plateformes mobiles par notre librairie cartographique préférée. Au regard de l'annonce effectuée sur le blog de C2C cette situation devrait rapidement évoluer, en plus une démo est même disponible ! De plus, si vous souhaitez vous former à MapFish, sachez que les Workshops du dernier FOSS4G sont dorénavant en ligne. Enfin, et même si ce n'est pas dans nos habitudes de faire de la publicité, la nouvelle offre de formation proposée par C2C est désormais disponible. J'ai eu l'occasion de bénéficier de leurs services (sur Spatial Data Integrator) et je dois avouer que j'ai été plus que satisfait.

Représentation#

Heatmap#

icône Heatmap

Décidément, la représentation sous forme de heat maps semble être à la mode en ce moment. A mi-chemin entre le vecteur et le raster celles-ci permettent de mettre en évidence l'intensité d'un phénomène en jouant à la fois sur les couleurs et la forme. Nous avions déjà eu l'occasion de présenter quelques librairies mais aucune d'entre elles n'était en python. Or, comme tout le monde le sait déjà c'est LE LANGAGE par excellence (ça n'engage que moi) :p. Rassurez-vous ce tort est maintenant réparé grâce au travail réalisé par Seth Golub. La bibliothèque qu'il propose, permet d'importer notamment des fichiers GPX et de les afficher sur un fond OpenStreetMap. Ainsi, si comme l'auteur vous souhaitez réaliser une jolie cartographie de vos dernières vacances (image ci-dessous), n'hésitez pas à vous lancer :

Libertés#

WikiLeaks#

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Depuis quelque temps déjà, Wikileaks occupe le devant de la scène médiatique mondiale. Les pressions exercées à l'encontre du site et de son fondateur Julian Assange ont entraîné un soulèvement d'une partie des internautes pour défendre la liberté d'expression sur la toile. Ce soulèvement a notamment pris forme par la création de nombreuses répliques du site original de Wikileaks un peu partout sur la planète (consultables ici).

Or un développeur d'Harvard, Laurence Muller a eu la bonne idée de récupérer toutes les adresses url des miroirs, de géolocaliser les serveurs qui les hébergent grâce à GeoLite City et de créer une visualisation cartographique en KML dans Google Earth. C'est simple, il fallait juste y penser.

Toutes les infos et le téléchargement des fichiers KML directement sur son blog. Source : ReadWriteWeb France. Notons également cette autre visualisation cartographique en temps réel des miroirs de WikiLeaks :

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